Vadé doit son nom à l’auteur de fables, parades, vaudevilles et opéras-comique Jean-Joseph Vadé. Surnommé le Corneille des Halles, il a connu le succès grâce au théâtre comique. Celui de la foire Saint-Laurent et de la foire Saint-Germain dévoilent ainsi son esprit railleur et observateur attentif du peuple français.
Le poisson et son oeil malicieux que nous avons choisi pour logo est un clin d’oeil à ce personnage peu connu de la littérature française du 18ème siècle. Jean-Joseph Vadé, inventeur du genre poissard, avait le talent de mêler genres d’écriture, niveaux de langage et styles. Une histoire de pédagogie et de communication qui nous correspond parfaitement.
Jean-Joseph Vadé, inventeur du “genre poissard”

Le genre poissard
Des niveaux de langage, entre autres
Fils de Jacques Vadé, cabaretier, Jean-Joseph Vadé est né en 1720 en Picardie. Il aimait à se mélanger au peuple de Paris en promenant dans le quartier des Halles. Et importer ensuite dans le genre poétique un langage populaire et imagé.
Oeuvres poissardes par Jean-Joseph Vadé
Dans l’introduction à ses “Oeuvres poissardes”, on lit : “Il eut une jeunesse si fougueuse et si dissipée, qu’il ne fut jamais possible de lui faire faire des études. Il ne sut jamais que très peu de latin ; mais il corrigea le défaut d’éducation par la lecture de tous nos bons livres français. Vadé crée un nouveau genre de poésie qu’on nomme le genre poissard. Celui-ci ne doit point être confondu avec le burlesque.
Celui-ci ne peint rien ; le poissard au contraire peint la nature, base de la vérité, mais qui n’est pas sans agrémens. Un tableau qui représente avec vérité une guinguette, des gens du peuple, des soldats buvant et fumant, n’est pas désagréable à voir. Vadé est le Téniers de la poésie, et Téniers est compté parmi les plus grands artistes, quoiqu’il n’ait peint que des fêtes flamandes.”